Vous aurez remarqué qu’on parle beaucoup moins d’hôpital dans l’épisode 2 des aventures de Piwi Cœur que dans l’épisode 1, n’est-ce pas ? C’est tout à fait vrai ! Et vous savez pourquoi ? Déjà, parce que le petit héros a grandi d’un an entre les deux, a pris des forces, globalement, va mieux. Mais aussi parce que notre système de santé met tout en œuvre pour que les patients, même atteints de maladies chroniques, même appareillés, même ventilés, puissent vivre le plus possible chez eux.
Certes, les appareils qui permettent à Piwi Cœur de respirer et manger sont toujours là, dans sa chambre, dans le salon. Mais ils ont complètement leur place, ils font partie du décor, au même titre que la table à langer ou la chaîne stéréo (pardon, l’enceinte connectée). On ne les voit plus. Ils ne font plus de cet enfant un enfant « malade », juste un enfant. Notre enfant. Qui dort ici, dans sa chambre. Qui vit ici, dans sa maison.
Seulement, si la perception de la maladie change avec le temps qui passe, la maladie, elle, est toujours là et bien là… Alors, l’hôpital, oui, il faut y repasser… De manière programmée, souvent. De manière non programmée aussi, malheureusement…
La carte de fidélité à l’hôpital. Témoignage, par Marion Curtillet. Les hospitalisations de suivi, comme pour la plupart des porteurs de syndromes. Les hospitalisations d’urgence aussi.
Il respire de plus en plus mal… Genèse de l’illustration, par Agapanthe.
Mieux vivre l’hôpital : Semons l’Espoir. Éclairage, par Pierre et Charlyne Dornier, fondateurs il y a 30 ans de l’association, de la maison des familles de Besançon, des Sommets de l’Espoir.